Les élèves du lycée Pierre-de-Coubertin de Calais sont représentatifs de la jeunesse d’aujourd’hui
et d’une certaine défiance vis-à-vis des médias : image de leur ville sans cesse véhiculée (migrants, météo...), les journalistes disent-ils la vérité ? Quels liens avec le pouvoir ? La publicité ? La course à l’audience ? Les écoles de journalisme ne sont-elles pas réservées aux CSP+ ?
Le projet a été mené par les lycéens avec leur professeur d’histoire-géo Mathieu Leduc, une journaliste Claire Le Nestour et l’agence de presse Découpages.
Le travail des lycéens de Calais est le fruit du programme d’éducation aux médias de l’ESJ Lille 2018-2019, soutenu par l’Union européenne, l’État (CGET, DRAC, Académie de Lille) et la Région.
Détestés
Jeunes journalistes, ils travaillent à BFM TV, Francetvinfo.fr, L’Yonne Républicaine, Reporterre.net, Forbidden stories ou sur leur chaîne Youtube.
Ils se racontent sans détours dans six portraits réalisés par Joséphine Duteuil (production Tournez s’il vous plaît) pour l’École supérieure de journalisme de Lille.
L'ESJ Lille recrute
Chargé(e) de recherche et de suivi des dossiers de financement
Théo Tzélépoglou, étudiant du Master Journalisme scientifique, remporte le 1er prix du concours Anticlichés
Le 11 mai 2021
Bravo à Théo Tzelepoglou, de la 28e promotion du Master Journalisme scientifique, qui a remporté le premier Prix catégorie "meilleure photo" au concours Anticlichés (organisé par l'ISCOM Lille et l'Académie ESJ Lille).
Le thème cette année était "Temps de pause, tentative de définition d'un monde d'après". Théo a remporté le concours avec la photo ci-dessous :
"Le thème du concours m’a particulièrement parlé. Tout d’abord parce que je fais une formation de journalisme scientifique et que je suis perfusé aux infos anxiogènes, et également car j'écrivais une enquête sur la méditation de pleine conscience. Le challenge était donc d’arriver à rester serein dans un monde en pause, où seules les pensées anxiogènes et négatives vont à toute allure.
J’ai voulu figer un instant méditatif en utilisant un long temps de pose et un filtre ND1000. J’ai choisi un temps d’obturation suffisant pour donner un effet de flou, de "bouger" aux piétons tout en essayant de faire ressortir le bleu de ces masques qui symbolisent le virus qui nous entoure depuis maintenant plus d’un an. Le modèle est immobile, les yeux fermés, dans un état méditatif, prenant du recul face à cette agitation continue. A travers cette photo, j’ai voulu représenter ce temps de pause dans nos vies que l’on peut vivre autrement, et symboliser ce monde d’après ou il faudra savoir respirer quelles que soient les perturbations à venir."
Théo a aussi remporté le Prix du public au Festival de l'Oiseau et de la Nature, catégorie "vision artistique de l'oiseau", avec cette photo :